Tetro
Tetro, dernier film de Coppola, que je voulais vraiment voir surtout pour Vincent Gallo, mais aussi parce qu'on m'en avait dit le premier grand bien (le chéri de ma sœur qui a monté sa petite boîte en tant que réalisateur a - eu égard à sa carte de professionnel ! - eu la chance de le voir lors de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, en présence du réalisateur himself. La classe quoi.). Dès les premières minutes, j'ai été touchée par l'esthétisme du film : en noir et blanc sous-titré de flash back en couleur, chaque plan est une photographie et une infinie beauté se dégage des effets de lumière, la sensibilité/sensualité déborde du décor argentin à la fois chaud et mélancolique. Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé.
Deux frères vivent avec le souvenir d'un père, génial chef d'orchestre tout autant que despote. Tetro, incarné par le trop rare Vincent Gallo, est un homme sans passé qu'il a brutalement renié voilà dix ans, tout comme il a abandonné le rêve d'achever son roman. Il a changé de nom, s'est laissé gagné par la folie puis a retrouvé la raison grâce à une belle argentine, a oublié son jeune frère qui le retrouve quelques années plus tard, à Buenos Aires.
C'est plein de poésie et c'était notre premier film de l'année.